Rentrée 2024 : un marché immobilier sous pression mais riche en opportunités
À la rentrée 2024 du marché immobilier français, entre baisse des transactions, fluctuation des prix et conditions de crédit plus favorables, de nombreuses opportunités se dessinent pour les acheteurs et investisseurs. Mon Chasseur Immo décode ces tendances ville par ville.
À la rentrée 2024 du marché immobilier français, entre baisse des transactions, fluctuation des prix et conditions de crédit plus favorables, de nombreuses opportunités se dessinent pour les acheteurs et investisseurs. Mon Chasseur Immo décode ces tendances ville par ville.
À l'aube de la rentrée 2024, le marché immobilier français se trouve dans une situation paradoxale. D'un côté, il fait face à des défis importants, mais de l'autre, il recèle de véritables opportunités pour les acheteurs avisés. C'est le constat dressé par Mon Chasseur Immo, leader des services de chasse immobilière en France, qui offre une analyse approfondie de la situation actuelle et des perspectives à venir.
Un marché sous pression, mais prêt à rebondir
Depuis la fin de l'année 2023, le marché immobilier a connu une baisse significative des transactions, avec une diminution de 10% à fin mai 2024 selon l'IGEDD. Cette situation s'explique par un contexte politique incertain, marqué par les élections européennes et législatives, ainsi que l'attente de la nomination d'un nouveau gouvernement. Ce climat d'incertitude a naturellement conduit de nombreux acheteurs potentiels à adopter une attitude attentiste.
Cependant, plusieurs indicateurs laissent présager un rebond imminent.
La baisse prochaine des taux d'intérêt
Les banques centrales anticipent une réduction des taux dans les prochains mois, en réponse au ralentissement économique mondial et à la baisse de l'inflation. Cette évolution devrait faciliter l'accès au crédit immobilier et stimuler la demande.
Une baisse accélérée des prix
Depuis janvier, les prix de l'immobilier ont baissé, offrant des opportunités d'investissement à des conditions attractives. Cette tendance permet à de nouveaux acheteurs d'entrer sur le marché.
L'augmentation du pouvoir d'achat
L'inflation des salaires au cours des deux dernières années a renforcé le pouvoir d'achat des ménages, rendant l'achat immobilier plus accessible pour certains.
Des marges de négociation élargies
Les acheteurs peuvent désormais négocier entre 5% et 15% sur les prix affichés, ce qui était rarement le cas ces dernières années.
Un optimisme post-JO
L'élan de confiance apporté par les Jeux Olympiques a redynamisé une partie du marché, notamment à Paris et dans sa région.
Une fenêtre d'opportunité pour les investisseurs
Frédéric Bourelly, CEO de Mon Chasseur Immo, souligne : "Pour les investisseurs, le moment est venu d'agir avant que la fenêtre d'opportunité ne se referme."
En effet, dès que la baisse des taux sera enclenchée, on s'attend à une reprise rapide des transactions et probablement des prix.
Cette situation crée une opportunités unique pour les acheteurs capables d'anticiper cette évolution du marché.
Panorama des grandes villes françaises
Le marché immobilier affiche des tendances contrastées selon les grandes villes. Tandis que certaines métropoles voient les prix se stabiliser ou repartir à la hausse, d'autres connaissent des ajustements favorables aux investisseurs. Mon Chasseur Immo dresse un état des lieux des spécificités propres à chaque ville, influencées par des facteurs tels que la demande locative, la mutation des quartiers et les nouvelles aspirations des acquéreurs.
Paris
Après plusieurs mois de baisse, le volume des transactions repart à la hausse. Les quartiers en mutation comme Batignolles, Marx Dormoy, ou le Canal Saint-Martin attirent une clientèle variée, allant des jeunes cadres aux retraités actifs. Le prix moyen au m² se stabilise autour de 10 350 à 10 650€, avec une attention particulière portée aux biens dotés d'espaces extérieurs.
Lyon
Le marché s'ajuste avec une baisse des prix marquée dans certains arrondissements, notamment les 4e, 5e et 6e. Les petites surfaces dans des quartiers en développement comme Gerland ou Villeurbanne sont particulièrement recherchées pour l'investissement locatif. Le prix moyen au m² s'établit à 4 853 €, avec des disparités importantes selon les quartiers.
Marseille
La ville se distingue par des écarts de prix importants, allant de 1 500 €/m² à 9 000 €/m² selon les quartiers. Les 4e et 5e arrondissements connaissent une nouvelle dynamique, attirant une population à la recherche d'un mode de vie bohème et de prix plus accessibles. Les investisseurs s'intéressent particulièrement aux 4e et 10e arrondissements, proches de la Timone et des universités.
Montpellier
La forte tension locative en fait un terrain fertile pour les investisseurs. Les quartiers comme Boutonnet, Ecusson, et Port Marianne restent très demandés. Les prix oscillent entre 2 300 € et 5 000 €/m² pour un appartement, offrant des opportunités variées selon les profils d'investisseurs.
Toulouse
La demande se concentre de plus en plus sur les maisons individuelles avec jardin en périphérie. Le quartier Saint-Cyprien reste l'un des plus prisés pour les résidences principales. Le prix moyen au m² se situe autour de 3 500 €, avec une stabilité relative malgré les défis liés aux rénovations énergétiques.
Bordeaux
Le marché connaît une légère hausse des prix, atteignant environ 4 500 €/m², ce qui attire à nouveau les investisseurs étrangers et les familles. Les quartiers de Saint-Michel et La Bastide sont idéaux pour l'investissement locatif, tandis que les Chartrons restent très recherchés pour les résidences principales.
Nantes
Le marché se stabilise avec un prix moyen au mètre carré autour de 4 000 €. La demande reste soutenue, en particulier pour des logements écologiquement optimisés. Les quartiers comme Canclaux, Zola, Procé, et Saint-Donatien sont particulièrement prisés par les familles.
Lille
Le marché a connu une légère baisse des prix, avec un prix moyen au m² autour de 3 100 €. La demande locative reste forte, notamment dans des quartiers comme Wazemmes, ce qui attire les investisseurs. Le Vieux-Lille, malgré des prix plus élevés, continue d'attirer les primo-accédants et les jeunes couples.
Conseils pour les acheteurs en 2024
- Profiter de l'assouplissement des critères bancaires pour l'octroi de crédits. Les banques cherchent activement à conquérir de nouveaux clients et offrent des conditions plus favorables.
- Saisir les opportunités de négociation avec des vendeurs plus enclins à baisser leurs prix, surtout pour les biens en vente depuis plusieurs mois.
- Pour les investisseurs, c'est la dernière chance de profiter du dispositif Pinel avant sa fin. Les banques financent à nouveau ces projets, encourageant les investissements locatifs.
- Être prêt à renégocier son prêt si les taux d'intérêt continuent de baisser progressivement.
- Considérer les biens nécessitant des travaux de rénovation énergétique, qui peuvent offrir de belles opportunités de plus-value après travaux.
Pour conclure
Malgré les incertitudes actuelles, le marché immobilier français offre de réelles opportunités pour ceux qui savent les saisir. Comme le souligne Frédéric Bourelly : "Les acheteurs qui sauront se positionner maintenant pourront bénéficier de prix attractifs et de marges de négociation importantes, tout en profitant de taux d'intérêt en baisse."
Face à ces dynamiques contrastées selon les régions et à l'évolution des attentes des acheteurs, Mon Chasseur Immo a intensifié ses efforts de recrutement de chasseurs immobiliers en région. Cette initiative vise à mieux accompagner les acheteurs dans leur recherche de logement, en tenant compte des spécificités de chaque marché local et des nouvelles exigences, notamment en matière de performance énergétique.
Avec une expertise locale renforcée, Mon Chasseur Immo se positionne comme un acteur clé pour transformer les défis actuels du marché immobilier en opportunités concrètes pour ses clients.