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par Gabrielle Delorme

Est-ce le bon moment pour acheter ?

Alors que la baisse des prix, amorcée en 2023, semble désormais s’accentuer dans certaines régions et villes (avec -5,3% à Paris, 6,7% à Lyon, 7 % à Nantes ou encore -9,2% à Avignon sur 1 an selon le baromètre FNAIM Clameur de mars 2024) et que les taux de crédit immobilier ont entamé leur décrue depuis le début de l’année, une fenêtre d'opportunité unique se présente pour les acheteurs potentiels. L’acquisition immobilière redevient possible pour de nombreux Français. Malgré ces tendances plutôt positives, de nombreux candidats à l’acquisition restent attentistes, tablant sur une baisse des prix et des taux encore plus forte… Mais est-ce une bonne idée ?

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Alors que la baisse des prix, amorcée en 2023, semble désormais s’accentuer dans certaines régions et villes (avec -5,3% à Paris, 6,7% à Lyon, 7 % à Nantes ou encore -9,2% à Avignon sur 1 an selon le baromètre FNAIM Clameur de mars 2024) et que les taux de crédit immobilier ont entamé leur décrue depuis le début de l’année, une fenêtre d'opportunité unique se présente pour les acheteurs potentiels. L’acquisition immobilière redevient possible pour de nombreux Français. Malgré ces tendances plutôt positives, de nombreux candidats à l’acquisition restent attentistes, tablant sur une baisse des prix et des taux encore plus forte… Mais est-ce une bonne idée ?

« La période actuelle incite les acquéreurs à patienter. Ils espèrent une baisse des prix, leur permettant d’acheter plus grand, plus près du centre-ville… Et pourtant la situation d’aujourd’hui n’est pas celle de demain. Nous sommes juste avant un point bas du marché, avec une offre importante et une demande encore atone. C’est un moment idéal pour devenir propriétaire, car les acquéreurs détiennent les rênes du marché », argumente Frédéric Bourelly, CEO de Mon Chasseur Immo.

 

Une fenêtre de tir idéale pour bien acheter !

Si les taux de la Banque centrale européenne baissent comme prévu, une reprise du marché immobilier pourrait être imminente. D’autant que les banques sont de retour et souhaitent augmenter leur production de crédits par rapport à l’année passée. Cette hausse de la demande permettrait aux vendeurs actuels de reprendre la main sur le marché, avec à la clé, sinon un retour à la hausse des prix, du moins l’arrêt de la baisse.

« En conséquence, les acquéreurs qui n'auraient pas eu l’opportunité de devenir propriétaires plus tôt se retrouveront sur un marché plus concurrentiel et devront faire plus de concessions sur leur achat », souligne Frédéric Bourelly.

Alors qu’aujourd’hui, les prix à la baisse offrent encore des possibilités de négociations. « Chez Mon Chasseur Immo, les négociations atteignent en moyenne 6%, contre 3% les années précédentes, une opportunité à ne pas négliger pour les futurs acquéreurs », ajoute-t-il. Dans ces conditions, les acquéreurs doivent s’intéresser aux biens jusqu’à 10 % supérieurs à leur budget.

Ces fortes négociations sont d’autant plus possibles sur les biens considérés comme des passoires thermiques, c’est-à-dire, classés G et F par le diagnostic de performance énergétique (DPE). On estime en effet, qu’un bien mal classé vaut 10 à 15% moins cher que le même bien classé C ou D. Or, après l’achat, il suffit pourtant parfois de petits travaux pour faire remonter la cotation et revaloriser immédiatement le bien ainsi acquis. Mais, quand les prix commenceront à remonter, les acheteurs vont se précipiter et les négociations seront de moins en moins acceptées par les vendeurs.

 

Un gain à long terme

La conjoncture ne doit pas être le seul facteur déterminant pour sauter le pas de l’accession à la propriété.  L’acquisition d’une résidence principale répond également à un besoin de se loger, il s’agit d’un projet de vie. « Rembourser un crédit immobilier et valoriser son patrimoine reste toujours plus avantageux que de payer des loyers. » fait valoir Frédéric Bourelly.

D’autant que les taux pratiqués aujourd’hui pourront toujours être renégociés dans le futur. Pour rappel, les taux ont approché les 4,5% fin 2023, avant de redescendre sous les 4% aujourd’hui, une baisse qui devrait se poursuivre dans les prochains mois. « Dans une dynamique de baisse des taux, acheter avec un taux autour de 4% laisse la possibilité de renégocier son crédit, avec des mensualités plus faibles, une fois les taux retombés vers les 3% », explique Frédéric Bourelly.

Enfin, en devenant propriétaire, on protège son bien contre la dépréciation. En effet, un bien immobilier s’inscrit dans un marché. « Si on achète aujourd’hui et que les prix continuent leur baisse, il y a une potentielle moins-value à la revente. Cependant l’ensemble du marché aura alors baissé, et donc le nouveau bien aura lui aussi connu une baisse de son prix », précise Frédéric Bourelly. Ainsi le différentiel entre ancien et nouvel achat reste identique, quelle que soit la conjoncture.

« Cette conjonction d’éléments doit pousser les candidats à l’accession à lancer leur projet. Nous sommes aujourd’hui dans une période propice pour devenir propriétaire. Passé l’été, on pourrait assister au retour à un marché haussier », conclut Frédéric Bourelly.